vendredi 11 avril 2008

Le lézard noir, polar d'Edogawa Rampo, 1929

Edogawa reste un auteur classique du roman policier japonais.
« Le lézard noir » est sa plus célèbre œuvre, adaptée au théâtre et au cinéma.

Le roman s’ouvre sur une scène de débauche marquée par l’effeuillage d’une mystérieuse créature tatouée d’un lézard : l’Ange noir.
On retrouve le personnage en train d’organiser l’enlèvement de la ravissante fille d’un joaillier.
Son ingéniosité redoutable va se heurter au non moins rusé détective Kogorô Akechi.
Un bras de fer commence ; une touche de séduction dans la forme.

Courses-poursuites et travestissements pour ce polar à l’ancienne.
L’Ange noir semble être l’alter ego féminin d’Arsène Lupin.
Une touche de classe, une autre de folie mégalomane, ruse contre machiavélisme pour cette intrigue rocambolesque.
Ce petit roman me fait l’effet d’une coupe de champagne.

Gémeaux, polar de Maud Tabachnik, 1998

Deux jumeaux, les frères Hunter, baraqués et ultra-violants croisent la route de Genosi un mafieux français.
Ces trois serial-killers en cavale vont s'associer pour un coup qui leur fera gagner le pactole.
L'ignominie les laissant insensibles, ils kidnappent de jeunes enfants pour les vendre à des huiles qui s'en amuseront jusqu'à que mort s'en suive.
Pour les arrêter, Sam Goodman et Sandra Khan s'unissent. Le flic n'est pas le bienvenu dans cette enquête et la journaliste sombre depuis des mois.
Ils mettront toute leur énergie pour stopper le projet atroce.
Mais le mal rode toujours dans les coins d'ombre...

Je poursuis ma plongée dans le monde des tueurs en série.
Ils me semblent qu'ils ont en commun une enfance traumatisante qu'ils n'arrivent pas à dépasser une fois adulte.
Qu'ils soient assaillit par la schizophrénie, pervers ou encore insensible à la douleur qu'ils engendrent, je crois que ces personnes ne pourront jamais changer.