Je bloque sur les thrillers qui ont pour sujet les plus noires des âmes : les serials killers.
Différentes réactions dans mon entourage : incompréhension, connivence, amusement...
J'en suis venue à me me demander pourquoi je ne lisais plus que ça.
Les romans où fleure les sentiments légers m' insupportent.
La face sombre de l'être humain s'impose à moi depuis plusieurs mois.
J'ai pataugé dans le glauque sans en avoir conscience, en restant naïve.
Et là, ILLUMINATION : l'homme ne se comporte que rarement comme il le devrait et adore déambuler dans les ténèbres.
Frappée par cette révélation, j'en suis à explorer les méandres du machiavélisme.
Je n'ai pas envie de relater ce voyage dans Zone Livre.
Le blog continuera son chemin lorsque ma période désabusée prendra fin.
jeudi 24 juillet 2008
vendredi 11 avril 2008
Le lézard noir, polar d'Edogawa Rampo, 1929
Edogawa reste un auteur classique du roman policier japonais.
« Le lézard noir » est sa plus célèbre œuvre, adaptée au théâtre et au cinéma.
Le roman s’ouvre sur une scène de débauche marquée par l’effeuillage d’une mystérieuse créature tatouée d’un lézard : l’Ange noir.
On retrouve le personnage en train d’organiser l’enlèvement de la ravissante fille d’un joaillier.
Son ingéniosité redoutable va se heurter au non moins rusé détective Kogorô Akechi.
Un bras de fer commence ; une touche de séduction dans la forme.
Courses-poursuites et travestissements pour ce polar à l’ancienne.
L’Ange noir semble être l’alter ego féminin d’Arsène Lupin.
Une touche de classe, une autre de folie mégalomane, ruse contre machiavélisme pour cette intrigue rocambolesque.
Ce petit roman me fait l’effet d’une coupe de champagne.
« Le lézard noir » est sa plus célèbre œuvre, adaptée au théâtre et au cinéma.
Le roman s’ouvre sur une scène de débauche marquée par l’effeuillage d’une mystérieuse créature tatouée d’un lézard : l’Ange noir.
On retrouve le personnage en train d’organiser l’enlèvement de la ravissante fille d’un joaillier.
Son ingéniosité redoutable va se heurter au non moins rusé détective Kogorô Akechi.
Un bras de fer commence ; une touche de séduction dans la forme.
Courses-poursuites et travestissements pour ce polar à l’ancienne.
L’Ange noir semble être l’alter ego féminin d’Arsène Lupin.
Une touche de classe, une autre de folie mégalomane, ruse contre machiavélisme pour cette intrigue rocambolesque.
Ce petit roman me fait l’effet d’une coupe de champagne.
Gémeaux, polar de Maud Tabachnik, 1998
Deux jumeaux, les frères Hunter, baraqués et ultra-violants croisent la route de Genosi un mafieux français.
Ces trois serial-killers en cavale vont s'associer pour un coup qui leur fera gagner le pactole.
L'ignominie les laissant insensibles, ils kidnappent de jeunes enfants pour les vendre à des huiles qui s'en amuseront jusqu'à que mort s'en suive.
Pour les arrêter, Sam Goodman et Sandra Khan s'unissent. Le flic n'est pas le bienvenu dans cette enquête et la journaliste sombre depuis des mois.
Ils mettront toute leur énergie pour stopper le projet atroce.
Mais le mal rode toujours dans les coins d'ombre...
Je poursuis ma plongée dans le monde des tueurs en série.
Ils me semblent qu'ils ont en commun une enfance traumatisante qu'ils n'arrivent pas à dépasser une fois adulte.
Qu'ils soient assaillit par la schizophrénie, pervers ou encore insensible à la douleur qu'ils engendrent, je crois que ces personnes ne pourront jamais changer.
Ces trois serial-killers en cavale vont s'associer pour un coup qui leur fera gagner le pactole.
L'ignominie les laissant insensibles, ils kidnappent de jeunes enfants pour les vendre à des huiles qui s'en amuseront jusqu'à que mort s'en suive.
Pour les arrêter, Sam Goodman et Sandra Khan s'unissent. Le flic n'est pas le bienvenu dans cette enquête et la journaliste sombre depuis des mois.
Ils mettront toute leur énergie pour stopper le projet atroce.
Mais le mal rode toujours dans les coins d'ombre...
Je poursuis ma plongée dans le monde des tueurs en série.
Ils me semblent qu'ils ont en commun une enfance traumatisante qu'ils n'arrivent pas à dépasser une fois adulte.
Qu'ils soient assaillit par la schizophrénie, pervers ou encore insensible à la douleur qu'ils engendrent, je crois que ces personnes ne pourront jamais changer.
mardi 25 mars 2008
Un tueur sur la route, polar de James Ellroy, 1989
Dans ce roman de commande, Ellroy nous livre une autobiographie fictive d’un tueur en série, Martin Michael Plunkett.
En se glissant dans la tête du serial killer, on découvre l’humanité au creux de la monstruosité. La psychose qui se construit autour des traumatismes de l’enfance et de l’insertion sociale manquée. Les hallucinations et délires récurrents qui amènent Plunket à tuer.
L’effroi nous saisit devant son plaisir d'assassiner, son absence de scrupules et son talent à brouiller les pistes.
Des coupures de presse rapportant ses meurtres s’opposent au récit subjectif du criminel.
On voit aussi le FBI s’organiser face à l’émergence de ces tueurs multirécidivistes.
L’auteur a gagné son pari avec cette approche risquée : se mettre dans la peau d’un serial killer.
Il propose une vision intéressante de ces monstres et contribue à les démystifier.
J’ai tenté de m’attaquer ensuite à la série d’Ellroy sur Los Angeles («Le dahlia noir », « L.A. Confidential »…).
Impossible d’y rentrer. Ce sont des romans où le style est intéressant mais fastidieux à lire.
En se glissant dans la tête du serial killer, on découvre l’humanité au creux de la monstruosité. La psychose qui se construit autour des traumatismes de l’enfance et de l’insertion sociale manquée. Les hallucinations et délires récurrents qui amènent Plunket à tuer.
L’effroi nous saisit devant son plaisir d'assassiner, son absence de scrupules et son talent à brouiller les pistes.
Des coupures de presse rapportant ses meurtres s’opposent au récit subjectif du criminel.
On voit aussi le FBI s’organiser face à l’émergence de ces tueurs multirécidivistes.
L’auteur a gagné son pari avec cette approche risquée : se mettre dans la peau d’un serial killer.
Il propose une vision intéressante de ces monstres et contribue à les démystifier.
J’ai tenté de m’attaquer ensuite à la série d’Ellroy sur Los Angeles («Le dahlia noir », « L.A. Confidential »…).
Impossible d’y rentrer. Ce sont des romans où le style est intéressant mais fastidieux à lire.
mercredi 5 mars 2008
Le dernier espion, polar de Leif Davidsen, 1991
Leif Davidsen est né au Danemark.
Il a été grand reporter et correspondant à l'étranger.
Aujourd'hui, spécialiste des pays de l'est, il fait des émissions documentaires, donne des conférences et publie des romans policiers très populaires en Scandinavie.
Tom Gubrowski, agent de la brigade des stup' danoise a trouvé une harmonie toute asiatique en thaÏlande où il a été nommé.
Sa supérieure et amie vient le trouver pour qu'il rentre au pays.
Elle souhaite qu'il découvre l'identité d'un agent double russe.
Il va donc tenter de démasquer le dernier des espions du G.R.U. (service de renseignements de l'Armée Rouge).
Tout le passé de Tom et de ses amis de jeunesse remonte à la surface. Le bilan n'est pas triste...
Ce polar qui a pour cadre la fin de l'ère communiste fait un bilan amer.
Le vent d'espoir qu'avait soulevé l'émergence de cette idéologie est retombé comme un soufflé.
Et malgré la chute du mur de Berlin, les peuples de l'est survivent toujours dans le dénuement.
Il a été grand reporter et correspondant à l'étranger.
Aujourd'hui, spécialiste des pays de l'est, il fait des émissions documentaires, donne des conférences et publie des romans policiers très populaires en Scandinavie.
Tom Gubrowski, agent de la brigade des stup' danoise a trouvé une harmonie toute asiatique en thaÏlande où il a été nommé.
Sa supérieure et amie vient le trouver pour qu'il rentre au pays.
Elle souhaite qu'il découvre l'identité d'un agent double russe.
Il va donc tenter de démasquer le dernier des espions du G.R.U. (service de renseignements de l'Armée Rouge).
Tout le passé de Tom et de ses amis de jeunesse remonte à la surface. Le bilan n'est pas triste...
Ce polar qui a pour cadre la fin de l'ère communiste fait un bilan amer.
Le vent d'espoir qu'avait soulevé l'émergence de cette idéologie est retombé comme un soufflé.
Et malgré la chute du mur de Berlin, les peuples de l'est survivent toujours dans le dénuement.
Isaac le mystérieux, polar de J. Charyn, 1978
J'ai découvert le personnage d'Isaac Sidel dans "Marilyn la dingue".
"Isaac le mystérieux" est le quatrième tome des pérégrinations de ce flic atypique.
Le premier adjoint du commissaire principal a aujourd'hui tout d'un sans domicile fixe.
Il ressemble à un vieillard égaré.
Son fidèle assistant zyeux-bleus est mort par sa faute.
Depuis un mal insidieux lui ronge les entrailles.
Les femmes restent au centre de sa vie.
En souhaitant protéger une racoleuse, Isaac s'embarque dans une grosse affaire où les politiciens, le marché local de la prostitution et la mafia irlandaise sont mêlés (et emmêlés).
On rencontre dans ce polar : un roi captif, une princesse marquée au fer rouge, un premier adjoint qui hante son ancien QG en ruine.
Et un ver qui ronge sans cesse son solitaire.
Moment divertissant !
"Isaac le mystérieux" est le quatrième tome des pérégrinations de ce flic atypique.
Le premier adjoint du commissaire principal a aujourd'hui tout d'un sans domicile fixe.
Il ressemble à un vieillard égaré.
Son fidèle assistant zyeux-bleus est mort par sa faute.
Depuis un mal insidieux lui ronge les entrailles.
Les femmes restent au centre de sa vie.
En souhaitant protéger une racoleuse, Isaac s'embarque dans une grosse affaire où les politiciens, le marché local de la prostitution et la mafia irlandaise sont mêlés (et emmêlés).
On rencontre dans ce polar : un roi captif, une princesse marquée au fer rouge, un premier adjoint qui hante son ancien QG en ruine.
Et un ver qui ronge sans cesse son solitaire.
Moment divertissant !
samedi 1 mars 2008
Kafka sur le rivage, roman de Haruki Murakami, 2003
Kafka a 15 ans, il est l'adolescent "le plus fort du monde" et décide de fuguer. Une fugue comme une quête pour se trouver.
Nakata, simplet, a 60 ans et lui aussi .est dans l'urgence d'accomplir sa quête.
C'est deux personnages semblent liés, mais par quoi?
La superbe bibliothèque privée Komura, peut-être...
Entre poésie et fantastique vous trouverez dans ce roman : des hommes qui parlent avec des chats, vous serez éberlué par une pluie de sardines, vous vous enfoncerez dans une forêt en dehors de l'espace temps.
Dans "Kafka sur le rivage" les livres ont une place importante et sont toujours matière à réflexion.
Cette oeuvre est un moment de grâce !
Nakata, simplet, a 60 ans et lui aussi .est dans l'urgence d'accomplir sa quête.
C'est deux personnages semblent liés, mais par quoi?
La superbe bibliothèque privée Komura, peut-être...
Entre poésie et fantastique vous trouverez dans ce roman : des hommes qui parlent avec des chats, vous serez éberlué par une pluie de sardines, vous vous enfoncerez dans une forêt en dehors de l'espace temps.
Dans "Kafka sur le rivage" les livres ont une place importante et sont toujours matière à réflexion.
Cette oeuvre est un moment de grâce !
Le serpent de Sydney, polar de Michael Larsen, 1997
Le roman policier étranger est encore une fois à l'honneur dans Zone Livre. J'ai vraiment plaisir à découvrir de nouveaux horizons avec des polars où le suspense reste au rendez-vous.
Annika est médecin dans un hôpital de Sydney. Elle est spécialiste dans le traitement des morsures de serpent.
En quelques jours, elle voit ressusciter une jeune femme mordue mortellement, son meilleur ami mourir et reçoit anonymement d'étranges scanners de cerveaux.
Elle va alors mettre tout en oeuvre pour découvrir quel est le lien entre ces trois événements.
Dans cette intrigue, on en apprend beaucoup sur les serpents ; ceux d'Australie comptant parmi les plus venimeux. Si vous êtes sensible à cet animal, vous serez comblé !
Le personnage d'Annika nous livre également une réflexion sur les théories scientifiques et leurs évolutions. Je ne connais rien aux sciences mais l'approche qu'en fait ce livre est très intéressante (même si je n'ai pas saisie certains passages).
Annika est médecin dans un hôpital de Sydney. Elle est spécialiste dans le traitement des morsures de serpent.
En quelques jours, elle voit ressusciter une jeune femme mordue mortellement, son meilleur ami mourir et reçoit anonymement d'étranges scanners de cerveaux.
Elle va alors mettre tout en oeuvre pour découvrir quel est le lien entre ces trois événements.
Dans cette intrigue, on en apprend beaucoup sur les serpents ; ceux d'Australie comptant parmi les plus venimeux. Si vous êtes sensible à cet animal, vous serez comblé !
Le personnage d'Annika nous livre également une réflexion sur les théories scientifiques et leurs évolutions. Je ne connais rien aux sciences mais l'approche qu'en fait ce livre est très intéressante (même si je n'ai pas saisie certains passages).
Un peu plus loin sur la droite, polar de F. Vargas, 1996
Louis Kelhweiler, ancien flic viré par le ministère, observe Paris depuis "ses bancs", à l'affût de ce qui se trame de pas net. A côté du banc 102, il trouve un bout d'os suspect.
Aidé par Marc Vandoosler, un médiéviste, il va chercher dans le nord-ouest la propriétaire de sa trouvaille.
Comment partir d'un os découvert à Paris et aboutir à une arrestation en Bretagne? Il n'y a que Kelhweiler pour gérer ce genre d'affaire.
Au coeur de l'histoire, je retiendrai la théorie de Kehlweiler.
Aidé par Marc Vandoosler, un médiéviste, il va chercher dans le nord-ouest la propriétaire de sa trouvaille.
Comment partir d'un os découvert à Paris et aboutir à une arrestation en Bretagne? Il n'y a que Kelhweiler pour gérer ce genre d'affaire.
Au coeur de l'histoire, je retiendrai la théorie de Kehlweiler.
La main droite représente l'intelligence et la maîtrise de l'homme.
La main gauche symbolise ses doutes et "ses cafouillis".
Son idée est qu'il ne faut pas se tenir trop penché vers la droite au risque de se sentir infaillible et de devenir impitoyable.
L'âme humaine a besoin du doute qui lui sert de jambe droite et l'empêche de se perdre en route.
Abandons, recueil de nouvelles de Kawakami Hiromi, 1999
Rarement mes lectures se portent vers les nouvelles. Ma préférence va aux romans où l'on peut s'engouffrer plus longtemps. J'avais peur que les nouvelles me laissent sur ma faim.
Après "Les années douces" j'étais assez pressée de découvrir d'autres ouvrages de Kawakami. Le seul disponible à la bibliothèque était ce recueil, alors je me suis lancée.
Le choix du recueil permet à l'auteure d'offrir un panorama personnel sur l'abandon de l'amour ; où l'on se perd, où l'on se trouve.
Pour chaque couple l'alchimie est unique et défie souvent la raison : quête de la fusion, passion fatale, sadomasochisme.
Ce livre est bon mais je ne supporte plus les intrigues centrées sur l'amour. Le lire de façon différente à travers un recueil et la plume très agréable de l'auteure m'ont permis d'aller jusqu'au bout.
Après "Les années douces" j'étais assez pressée de découvrir d'autres ouvrages de Kawakami. Le seul disponible à la bibliothèque était ce recueil, alors je me suis lancée.
Le choix du recueil permet à l'auteure d'offrir un panorama personnel sur l'abandon de l'amour ; où l'on se perd, où l'on se trouve.
Pour chaque couple l'alchimie est unique et défie souvent la raison : quête de la fusion, passion fatale, sadomasochisme.
Ce livre est bon mais je ne supporte plus les intrigues centrées sur l'amour. Le lire de façon différente à travers un recueil et la plume très agréable de l'auteure m'ont permis d'aller jusqu'au bout.
ROMANCIERS, NE PARLEZ PAS QUE D'AMOUR !!!
(il existe tellement de sujets qui n'ont pas été rabattu)
Les dimanches de M. Ushioda, roman de Yasushi Inoué, 1970
(Pour continuer à fêter l'anniversaire de Zone Livre, je vais mettre plusieurs résumés de romans.)
Monsieur Ushioda est à 57 ans président d'une grande société japonaise. Il souhaiterai un peu de tranquillité le dimanche mais ces obligations sociales l'en empêchent. Il devient las de ne consacrer a vie qu'à ses devoirs.
En écrivant un banal article sur les keyakis (arbres) sa vie prend un tournant inattendu.
La crise existentielle de ce quinquagénaire est contée avec humour et légèreté.
On a la sensation de participer avec le personnage aux excursions dans la campagne japonaise (comme si l'on y était !).
La critique de la modernité par les anciens est tournée elle aussi avec drôlerie.
"Les dimanches de Monsieur Ushioda" me laisse comme une empreinte de : légèreté.
Par le ton de l'auteur et l'évolution du roman.
Chaque roman d'Inoué me ravit. Un bonheur assuré !
Monsieur Ushioda est à 57 ans président d'une grande société japonaise. Il souhaiterai un peu de tranquillité le dimanche mais ces obligations sociales l'en empêchent. Il devient las de ne consacrer a vie qu'à ses devoirs.
En écrivant un banal article sur les keyakis (arbres) sa vie prend un tournant inattendu.
La crise existentielle de ce quinquagénaire est contée avec humour et légèreté.
On a la sensation de participer avec le personnage aux excursions dans la campagne japonaise (comme si l'on y était !).
La critique de la modernité par les anciens est tournée elle aussi avec drôlerie.
"Les dimanches de Monsieur Ushioda" me laisse comme une empreinte de : légèreté.
Par le ton de l'auteur et l'évolution du roman.
Chaque roman d'Inoué me ravit. Un bonheur assuré !
1 an de Zone Livre : Chemin d'une lectrice.
Je vais vous faire part dans cet article de ma rencontre avec la lecture. Comment ce rapport a évolué et ce qu'il m'a apporté. J'agrémente de quelques clichés kitschs de mon cru (très marrants à bricoler.)
Allons-y !
Les mots écrits sont venus à moi comme une révélation. Ils vous immergent dans mille vies, milles situations, mille lieux. C'est ma fenêtre sur le monde. La réalité me paraît terrifiante mais les livres m'aident à l'apprivoiser.
J'ai longtemps erré dans la lecture. J'empruntais des romans au hasard dans les bibliothèques. J'engloutissais bon et médiocre sans faire de différence. L'essentiel était que j'ai ma dose de mots chaque jour. Aussitôt l'ouvrage refermé, j'oubliais tout.
J'ai toujours aimé m'isoler de la réalité pour plonger dans des histoires fantasques. Mais les heures volées au quotidien pour lire ne sont pas qu'un moyen de rêver. En lisant je tente de comprendre le fonctionement des choses mais je cherche aussi qui je suis. Et je trouve entre les lignes celle que je veux être (lentement mais sûrement).
Lire c'est également ce moment de grâce où on referme un livre qui nous a percuté. On tremble presque de toute cette histoire qui bouillonne en nous quelques instants. Comment ne pas oublier ce qui nous bouleverse dans un roman? J'ai commencé par écrire mes impressions de lecture et peu après je les diffusais dans Zone Livre. Depuis, le site suit son chemin.
Ce blog m'a motivé pour découvrir et faire découvrir de nouveaux auteurs. D'ailleurs internet est une source d'informations géniale à ce niveau. Aujourd'hui j'arrive à lire une majorité de bons romans et à en conserver une trace grâce à ces résumés. C'est déjà beaucoup. Mais si j'arrivai à donner envie aux gens de lire ces oeuvres, ce serait encore mieux.
lundi 11 février 2008
L'empreinte du renard, polar de Moussa Konaté, 2006
Le roman policier d'Afrique est un phénomène assez récent.
Moussa Konaté (malien) est un des rares auteurs de polars africains reconnus.
Le renommé commissaire Habib de Bamako est appelé sur une affaire au pays Dogon dans un univers à cent mille lieux de son quotidien.
Dans ce peuple aux coutumes et croyances ancestrales, le commissaire a du mal à enquêter rationnellement et les morts bizarres continuent à s'enchaîner.
Et dans la nuit l'ombre du sorcier rôde...
La confrontation de deux mondes opposés bien que cohabitant dans le même pays m'a beaucoup intéressée.
Les policiers et les dogons ont des façons de communiquer et de faire différentes.
Ils vont peu à peu s'apprivoiser et en arriver à se respecter.
Un roman sur la tolérance.
A noter que le style d'écriture est sans fioriture.
Moussa Konaté (malien) est un des rares auteurs de polars africains reconnus.
Le renommé commissaire Habib de Bamako est appelé sur une affaire au pays Dogon dans un univers à cent mille lieux de son quotidien.
Dans ce peuple aux coutumes et croyances ancestrales, le commissaire a du mal à enquêter rationnellement et les morts bizarres continuent à s'enchaîner.
Et dans la nuit l'ombre du sorcier rôde...
La confrontation de deux mondes opposés bien que cohabitant dans le même pays m'a beaucoup intéressée.
Les policiers et les dogons ont des façons de communiquer et de faire différentes.
Ils vont peu à peu s'apprivoiser et en arriver à se respecter.
Un roman sur la tolérance.
A noter que le style d'écriture est sans fioriture.
Premier anniversaire de Zone Livre
En Février il y a pas mal de choses à fêter.
Un an d'existence pour le blog, les 3000 visites atteintes et la publication de 50 posts.
Je prépare pour l'occasion un article un peu différent (et plus personnel).
A bientôt
Merci à Fanette pour son commentaire car ils sont plutôt rares...
Un an d'existence pour le blog, les 3000 visites atteintes et la publication de 50 posts.
Je prépare pour l'occasion un article un peu différent (et plus personnel).
A bientôt
Merci à Fanette pour son commentaire car ils sont plutôt rares...
dimanche 13 janvier 2008
Je m'apelle Elisabeth, roman de A. Wiasemsky, 2004
Betty a 12 ans.
Elle est encore la petite chérie de son papa, directeur d'hôpital psychiatrique.
Lorsqu'un "fou" s'évade de l'hôpital, elle va le cacher, prendre soin de lui et s'opposer secrètement à son père.
En quelques jours, Elisabeth et "son fou" vont nouer un lien improbable qui va les pousser à se dépasser l'un et l'autre.
Et cette expérience les marquera plus qu'on ne pourrait le penser...
"Je m'appelle Elisabeth" me laisse comme une empreinte : de fraîcheur.
Comme celle des deux personnages principaux : ni tout à fait enfant, ni tout à fait adulte.
Elle est encore la petite chérie de son papa, directeur d'hôpital psychiatrique.
Lorsqu'un "fou" s'évade de l'hôpital, elle va le cacher, prendre soin de lui et s'opposer secrètement à son père.
En quelques jours, Elisabeth et "son fou" vont nouer un lien improbable qui va les pousser à se dépasser l'un et l'autre.
Et cette expérience les marquera plus qu'on ne pourrait le penser...
"Je m'appelle Elisabeth" me laisse comme une empreinte : de fraîcheur.
Comme celle des deux personnages principaux : ni tout à fait enfant, ni tout à fait adulte.
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