dimanche 13 janvier 2008

Je m'apelle Elisabeth, roman de A. Wiasemsky, 2004

Betty a 12 ans.
Elle est encore la petite chérie de son papa, directeur d'hôpital psychiatrique.
Lorsqu'un "fou" s'évade de l'hôpital, elle va le cacher, prendre soin de lui et s'opposer secrètement à son père.
En quelques jours, Elisabeth et "son fou" vont nouer un lien improbable qui va les pousser à se dépasser l'un et l'autre.
Et cette expérience les marquera plus qu'on ne pourrait le penser...

"Je m'appelle Elisabeth" me laisse comme une empreinte : de fraîcheur.
Comme celle des deux personnages principaux : ni tout à fait enfant, ni tout à fait adulte.

lundi 7 janvier 2008

Le peintre d'enseignes, roman de R. K. Narayan, 1976

Raman vit paisiblement à Malgudi.
Il gagne sa vie en calligraphiant des enseignes et se détend en lisant les philosophes.
Adepte de la raison, le mysticisme ambiant l'agace.
Il reste éloigné des femmes par choix, sa tante veille à son bien-être depuis qu'il est enfant.
Son emploi l'amène à rencontrer Daisy qui travaille pour le planning familial.
Étrange femme, hystérique du contrôle des naissances, qui ne le laisse pas indifférent.

" Le peintre d'enseignes" me laisse comme une empreinte de : dépaysement total.
L'auteur peint avec humour un tableau de l'Inde des années 70, encore peu touchée par la modernité.
Laisser vous bercer par des coutumes et des croyances d'ailleurs, très loin de notre quotidien.