L'éditeur trouve des ressemblances entre le héros et Arnolphe ou Pygmalion moi il me rappelle Humbert Humbert de "Lolita".
Leurs démarches sont différentes mais ils sont tout deux obsédés par des jeunes filles qui leur font perdre la raison.
Leurs charmes plein de fraîcheur machiavélique les envoûtent sans possible retour.
Jôji est un honnête citoyen japonais à la vie terne.
Lorsqu'il rencontre Naomi, une belle jeune fille de basse condition, il met en place un projet hasardeux pour sortir de cette vie insipide.
Il prend Naomi en charge afin d'en faire une épouse éblouissante que tous lui envieront.
La nymphette l'entraîne à goûter aux plaisirs occidentaux, introduits depuis la guerre et qui se veulent la pointe de la modernité.
Sa vie s'agite dans tous les sens, certes, mais ne va pas dans la direction envisagée.
C'est avec lucidité que Jôji voit Naomi devenir médiocre et vénale sans pour autant arriver à se détacher d'elle.
"Un amour insensé" me laisse comme une empreinte de : fatalité.
Fatalité, car pour vivre son amour tourbillonnant Jôji doit accepter de perdre son intégrité.
Jôji a écarté l'ennui de sa vie mais l'harmonie en est désormais banni.
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