lundi 17 septembre 2007

"Les chutes", roman de J. C. Oates, 2004

A 29 ans Ariah apparaît comme une vielle fille sans histoires.
Raisonnable elle se marie avec un jeune pasteur terne.
Lors de leur voyage de noce aux chutes du Niagara le charme maléfique du lieu fait ressurgir les vieux démons du jeune mari qui se suicide.
Le drame et le séjour près des chutes semble réveiller en Ariah un tempérament instable et passionné.
Passionné, comme l'amour qu'elle vivra avec son second mari, le séduisant et brillant avocat Dirk Burnaby.
Au coeur d'une région où d'expansion industrielle empoisonne peu à peu les habitants, un nouveau drame la frappe.
Mère border-line et implacable, ce sera à ses enfants de fouiller dans le passé pour exorciser le sort qui s'acharne sur la famille.


"Les chutes" me laisse comme une empreinte de fureur.
Les chutes dont le vrombissement, tel un dieu paÏen, semble déchaîner des passions furieuses chez les riverains.
Fureur aussi dans la vie qui donne et reprend.
Et dont les blessures mettent un temps infini à cicatriser.
Mais j'ai été touché par les passions des personnages, ils les vivent en ébullition, les ressentant au plus profond d'eux-mêmes et sacrifiant tout à cette sensation.

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